Informations sur le Coronavirus Covid-19

ministère de la santé
Retrouvez toutes les informations Régulièrement mises à jour sur le site du gouvernement 
 
Qu’est-ce qu’un coronavirus ?
Les coronavirus sont une grande famille de virus, qui provoquent des maladies allant d’un simple rhume (certains virus saisonniers sont des coronavirus) à des pathologies plus sévères comme le MERS ou le SRAS. Le virus identifié en Chine est un nouveau coronavirus. Il a été dénommé 2019-nCoV.
 
Quels sont les symptômes de l’infection respiratoire provoquée par le 2019-nCoV ?
En l’état actuel des connaissances, les symptômes principaux sont la fièvre et des signes respiratoires de type toux ou essoufflement.
Dans les cas plus sévères, le patient peut présenter une détresse respiratoire aiguë, une insuffisance rénale aiguë, voire une défaillance multi-viscérale pouvant entraîner un décès.
 
Y a-t-il des personnes à risque de développer une forme grave de la maladie ?
Comme pour beaucoup de maladies infectieuses, les personnes présentant des pathologies chroniques sous-jacentes présentent un risque plus élevé.
 
Quel est le mode de transmission ?
Les premiers cas recensés sont des personnes s’étant rendues directement sur le marché de Wuhan (fermé depuis le 1er janvier) : l’hypothèse d’une zoonose (maladie transmise par les animaux) est donc privilégiée. Compte-tenu des nouveaux cas rapportés par les autorités sanitaires chinoises depuis le 19/01, la transmission interhumaine est aujourd’hui avérée. L’évolution des connaissances dans les prochaines semaines permettra d’en savoir plus sur les modes de transmission de ce virus, son niveau de transmissibilité, sa virulence, le délai d’incubation et son réservoir animal éventuel.
 
Qu’est-ce qu’un contact étroit dans le cadre de l’épidémie chinoise de 2019-nCoV ?
Il y a contact étroit pour une personne ayant partagé le même lieu de vie que la personne malade lorsque celle-ci présentait des symptômes (famille, même chambre d’hôpital ou d’internat) ou ayant
eu un contact direct, en face à face, à moins de 1 mètre de la personne malade au moment d’une toux, d’un éternuement ou lors d’une discussion en l’absence de mesures de protection efficaces.
 
Que faire si on a été en contact avec une personne non symptomatique venant de Wuhan ?
En l’état actuel des connaissances, une personne non symptomatique ne peut pas transmettre le virus. Il n’y a donc pas de recommandation particulière.
 
Quand l’OMS parle de source animale, cela pourrait-il inclure en théorie de la viande ou du poisson cuits et tous types d’animaux ?
Quand la viande est cuite, les virus sont détruits. La consommation de produits animaux peu ou pas cuits, incluant le lait et la viande, présente un risque important d’infection par une grande variété d’organismes susceptibles de causer des maladies chez l’Homme.
Les produits animaux préparés de manière appropriée, en les cuisant ou les pasteurisant, peuvent être consommés mais doivent aussi être conservés avec soin, pour éviter une contamination croisée avec de la nourriture non cuite.
 
Quelle est la définition de cas ?
La définition des cas est disponible sur le site de Santé publique France. Elle est actualisée en fonction de la disponibilité de nouvelles données sur les caractéristiques du nouveau virus.
 
Comment se fait le diagnostic ?
Le diagnostic est suspecté devant des signes d’infection respiratoire chez une personne revenant de Wuhan dans les 14 jours précédant l’apparition des symptômes, conformément à la définition de cas (à lire ici ). Un examen biologique spécifique est nécessaire à la confirmation de l’infection au 2019-nCoV. Un examen de détection rapide a été développé par le centre national de référence des virus respiratoires. A ce jour, il est pratiqué par le CNR (Institut Pasteur) et en cours de déploiement dans d’autres laboratoires de biologie médicale (LBM).
 
Quels sont les traitements disponibles ?
A ce jour, aucun traitement spécifique n’a été identifié pour ce nouveau coronavirus. Plusieurs traitements, actuellement utilisés dans d’autres pathologies virales, sont en cours d’évaluation, en France et en lien avec l’OMS, pour être utilisés contre le 2019-nCoV. Dans l’attente, le traitement est symptomatique.
 
Peut-on attraper la maladie par l’eau ?
A ce jour, il n’a pas été rapporté de contamination par l’eau. Cette maladie est à transmission respiratoire et probablement zoonotique, mais la source n’est pas encore identifiée.
 
Est-ce que le 2019-nCoV survit dans le milieu extérieur ?
Nous n’avons pas de données scientifiques pour ce virus à ce jour. Toutefois, par analogie avec les autres virus de la même famille, ce virus est certainement capable de rester infectieux dans le milieu extérieur de quelques heures à quelques jours, selon le milieu dans lequel il se trouve. C'est un virus enveloppé et donc par certains aspects plus fragile que d'autres virus. Les mesures d’hygiène standard (lavage des mains, nettoyage de surfaces) sont efficaces. Quelle est la contagiosité de la maladie ? La transmission interhumaine est avérée mais le nombre de cas secondaires liés à un cas initial n’est pas encore déterminé. Des investigations sont en cours pour déterminer le degré de contagiosité et les modes de transmission. Des cas intrafamiliaux sont décrits et certains soignants ont été contaminés en ne respectant pas les précautions d’hygiène de type gouttelettes (modèle grippe)
 
Quelle est la gravité de la maladie ?
Parmi les cas rapportés à date, plusieurs patients ont développé une forme sévère de la maladie, dont certains sont décédés.
L’information disponible suggère que le virus peut causer des symptômes similaires à ceux d’une grippe modérée, mais aussi des symptômes plus sévères. La maladie peut également progresser dans le temps chez un patient. Les patients avec des comorbidités (maladies chroniques pré-existantes telles qu’hypertension, maladies cardiovasculaires, diabète, maladies hépatiques, maladies respiratoires) semblent plus susceptibles de développer des formes sévères, de même que les personnes âgées. Mais il nous reste encore beaucoup de choses à apprendre sur ce virus et nous allons continuer d’analyser l’information disponible sur les cas actuels et les nouveaux cas.
 
Peut-on prédire l’évolution de l’épidémie ?
Des travaux de modélisation sont en cours. Les autorités sanitaires suivent attentivement l’évolution de la situation dans le monde. Il est bien sur trop tôt pour avoir des certitudes.
 
A partir de quelle distance une personne peut-elle contaminer les autres ?
La maladie se transmet par les postillons (éternuements, toux). On considère donc que des contacts étroits (1 mètre) sont nécessaires pour transmettre la maladie.
 
Le virus peut-il se transmettre par les fluides sexuels ?
Il n’y a aucun élément en faveur d’une transmission par les fluides sexuels à ce stade.
 
Les objets importés de Chine sont-ils à risque?
A priori non (cette question avait été posée pour le grippe aviaire en 2004-2005 et pour le SARS). Aucun cas de contamination par les objets n’a été rapporté.
 
Y a-t-il des mesures particulières pour les médicaments produits en Chine ?
Il n’y pas de restrictions particulières concernant l’utilisation des médicaments provenant de la Chine.
 

Les mesures sanitaires 

En voyage / à l’aéroport

Quelles sont les consignes pour les personnes qui partent en voyage ?

A Wuhan Il est recommandé : 

  • D’éviter tout contact avec des animaux, vivants ou morts ; 
  • D’éviter de se rendre sur les marchés où sont vendus des animaux vivants ou morts ;
  • D’éviter tout contact rapproché avec des personnes souffrant d’infection respiratoire aiguë ; 
  • De ne pas manger de viande non ou peu cuite ; 
  • De se laver régulièrement les mains avec de l’eau savonneuse ou avec des solutions hydro-alcooliques.

En cas de symptômes d’infection respiratoire (fièvre, toux, difficultés respiratoires) il est recommandé : 

  • De porter un masque chirurgical si l’on est en contact avec d’autres personnes 
  • D’utiliser des mouchoirs jetables et de bien se laver les mains régulièrement 
  • Lors de son voyage en Chine : de consulter rapidement un médecin localement.

Les conseils aux voyageurs sont réévalués en fonction de l’évolution de la situation épidémiologique internationale et des recommandations de l’OMS. Ils sont disponibles ici (conseils aux voyageurs).

Faut-il utiliser un masque ?
Le port du masque chirurgical est recommandé pour les personnes malades symptomatiques pour éviter de diffuser la maladie par voie aérienne. Le port de ce type de masque par la population non malade afin d’éviter d’attraper la maladie n’est pas recommandé et son efficacité n’est pas démontrée. Les professionnels de santé en contact étroit avec les malades pour les soins disposent d’équipements de protection spécifiques.

Y a-t-il des restrictions de voyage ?
Non, aucune. Actuellement, l’OMS, dans le cadre du RSI, ne recommande aucune restriction de voyage ou de commerce.

Quelles sont les consignes au retour d’un voyage ?
Si vous revenez d’une zone où circule le virus, en cas de symptômes d’infection respiratoire (fièvre, toux, difficultés respiratoires) dans les 14 jours suivant le retour en France, il est recommandé de contacter rapidement le Samu Centre 15 en faisant état des symptômes et du lieu de séjour. Ne pas se rendre chez son médecin traitant ou aux urgences, pour éviter toute potentielle transmission

Comment sont pris en charge les éventuels patients symptomatiques à l’aéroport de Roissy ?
Ils sont pris en charge par le service médical d’urgence de l’aéroport. Puis ils sont isolés et pris en charge, comme tout cas possible, par le SAMU Centre 15, conformément aux procédures en vigueur.

La Chine a-t-elle mis en place un screening à la sortie du pays ?
Selon un document du Wuhan Tianhe International Airport daté du 15 janvier, le Département de la santé a mis en place un contrôle de la température des passagers à l’entrée du terminal 3 (terminal international). Si un passager a de la fièvre, le Département de la santé mènera des investigations complémentaires.

Pourquoi la France ne contrôle-t-elle pas la température des passagers à la descente de l’avion, comme le font d’autres pays (USA, Japon…) ?
Cette mesure complexe et pas toujours efficace (autres causes de fièvre, fièvre masquée par des médicaments, délai d’incubation …) n’est pas recommandée par l’OMS à ce jour.


Newsletter

Newsletter

Pour être régulièrement informé de ce qui se passe dans la commune, inscrivez-vous pour recevoir notre lettre d'information.

S'inscrire