Dès lors que
l'inaptitude du salarié est
établie par le
médecin du travail , l'employeur doit
rechercher les possibilités de
reclasser le salarié. Il doit examiner les
postes existants dans l'entreprise qui pourraient être
adaptés à ses
capacités et les
lui proposer .
Toutefois, l'employeur est dispensé de rechercher un poste de reclassement si l'avis d'inaptitude mentionne l'un des éléments suivants :
Le maintien dans un emploi pourrait porter gravement atteinte à la santé du salarié
Son état de santé rend impossible tout reclassement dans un emploi.
Lors du
1er mois qui suit l'avis d'inaptitude du médecin du travail et pendant lequel l'employeur recherche une solution de reclassement, le salarié n'est
pas payé .Si, à la fin de ce délai d'un mois, le salarié n'est pas reclassé, l'employeur peut rompre le CDD en respectant la
procédure de licenciement pour motif personnel (convocation à un entretien préalable, envoi d'une lettre de licenciement).
L'employeur doit alors reprendre le versement du salaire correspondant à l'emploi que le salarié occupait avant l'inaptitude, et ce jusqu'au licenciement.
Lorsque le CDD est rompu, le salarié a droit à une
indemnité de rupture . Son montant est au moins égal :
à celui de l'indemnité légale de licenciement ou à l'indemnité prévue dans la convention collective si elle lui est plus favorable ou au double de l'indemnité de licenciement lorsque l'inaptitude est d'origine professionnelle.
En cas
d'ancienneté inférieure à 1 an , le montant de l'indemnité est calculé
proportionnellement à la durée d'emploi.