Si le dirigeant d'une association cause un dommage  
par son fait et dans le cadre de ses fonctions  à un tiers (personne extérieure à l'association), c'est en  
principe   l'association  en tant que  personne morale  qui est  
civilement responsable .
Il en est de même si le dirigeant cause un dommage à un membre de l'association. C'est l'association qui indemnise la victime des dommages qu'elle a subi.
Toutefois, la  
responsabilité personnelle du dirigeant  peut être recherchée s'il est établi qu'il  
n'a pas mentionné agir au nom et pour le compte de l'association  ou qu'il a commis une  
faute détachable de ses fonctions .Une faute détachable des fonctions est une faute commise  
intentionnellement  et d'une particulière  
gravité  incompatible avec l'exercice normal des fonctions de dirigeant. Par exemple, une association qui ne souscrit pas les assurances obligatoires liées à son activité.La responsabilité personnelle du dirigeant peut également être recherchée s'il  
agit hors de ses attributions  ou en dehors de de l'objet social de l'association. Par exemple, une association de loisirs qui va faire des investissements immobiliers.L'association, en tant que  personne morale , peut être  
pénalement responsable  si son dirigeant commet 
 pour son compte , un  crime  ou un  délit .La  responsabilité pénale  du dirigeant, en tant qu'auteur ou complice des faits répréhensibles, peut aussi être engagée.
Ainsi, si l'accident a pour cause un délit ou un crime, l'association et/ou son dirigeant peuvent être pénalement poursuivis. Par exemple, le dirigeant a commis une infraction au code de la route en utilisant la voiture de l'association.
Dans ce cas, l'association sera civilement responsable et/ou pénalement  
et  le dirigeant sera également pénalement poursuivi en tant qu'auteur des faits.
À savoir
Les associations peuvent avoir plus ou moins d'obligations en fonction de leur objet (exemple : les associations sportives ont une obligation de sécurité vis-à-vis de leur adhérent). À ce titre, elles doivent souscrire une assurance couvrant leur responsabilité civile.
Responsabilité civile du dirigeant ou de l'association
En principe, c’est l’association, en tant que personne morale, qui est responsable des dommages causés par ses dirigeants dans l’exercice de leurs fonctions.
Exemple
Un participant se blesse lors d’une activité organisée par l’association.
Une erreur de gestion engage la responsabilité contractuelle de l’association. Tel peut être le cas si l’association oublie de renouveler le contrat d’assurance obligatoire pour couvrir ses activités. Si un sinistre survient pendant cette période (par exemple, un participant se blesse lors d’une activité), l’association peut être tenue responsable, car cette absence d’assurance résulte d’une erreur de gestion administrative.
Dans ces cas, c’est l’association qui indemnise la victime.
Cependant, la responsabilité civile personnelle du dirigeant peut être engagée dans l'un des cas suivants :
Il n’a pas mentionné agir au nom de l’association,
Il a agi hors de ses attributions ou en dehors de l’objet social,
Il a commis une faute détachable de ses fonctions (intentionnelle, particulièrement grave et incompatible avec ses fonctions).
Exemple
Un dirigeant engage l’association dans un contrat de location de salle très coûteux, sans vérifier la capacité financière de l’association, ce qui la conduit à un endettement important et à l’impossibilité de payer les autres charges.
Une association de loisirs réalise des investissements immobiliers sans lien avec son objet statutaire.
À noter
Le dirigeant doit aussi veiller au respect des obligations propres à l’activité de l’association (ex. : sécurité dans les associations sportives). Il lui revient notamment de s’assurer que l’association dispose d’une assurance responsabilité civile adaptée.
Responsabilité pénale du dirigeant ou de l'association
L’association peut être pénalement responsable si le dirigeant commet une infraction pour son compte ( crime  ou  délit ).
Mais la responsabilité pénale du dirigeant peut également être engagée à titre personnel, en tant qu’auteur ou complice des faits. 
Exemple
Le dirigeant cause un accident de la route avec un véhicule de l’association après avoir enfreint le code de la route.
Dans ce cas, l’association peut être pénalement poursuivie et le dirigeant peut également être poursuivi personnellement.